Publications de Psychanalyse
Marina Cavassilas, Psychanalyste à Paris 2
Théorie du Traumatisme : les 18 traumatismes émotionnels qui conditionnent notre caractère et nos relations aux autres
« L’accumulation d’expériences émotionnelles de nature similaire pendant l’enfance contribue à la mise en place de schémas de pensée, de comportements et d’affects qui produiront par la suite la forme de traits de personnalité relativement stables. » (Luminet O., Grynberg D., Psychologie des émotions, introduction, p. XVIII, deboeck Supérieur, 2021)
Origine, dette et dépassement du traumatisme
L’origine des réflexions psychanalytiques sur le traumatisme commence par un traumatisme, un schisme entre la pensée de Freud et celle de Ferenczi débouchant sur un froid entre ces deux amis qui ne réussirent jamais à se réconcilier ni personnellement ni sur le plan théorique.
Approche plurifactorielle des traumatismes dans le cadre de la névrose et de la psychose
Le traumatisme est « un choc inattendu, non préparé et écrasant, agit pour ainsi dire comme un anesthésique. Mais comment cela se produit-il ? Apparemment par l’arrêt de toute espèce d’activité psychique, joint à l’instauration d’un état de passivité dépourvue de toute résistance. La paralysie totale de la mobilité inclut aussi l’arrêt de (...)pensée. »
En quoi la névrose est-elle une pathologie nécessaire ?
« La vie telle qu’elle nous est imposée est trop lourde pour nous, elle nous apporte trop de douleurs, de déceptions, de tâches insurmontables. Pour la supporter, nous ne pouvons nous passer de moyens palliatifs [...]. De tels moyens, il en est peut-être de trois sortes : de puissantes diversions qui nous font mépriser notre misère, des satisfactions de substitution qui la réduisent, des stupéfiants qui nous y rendent insensibles. » Malaise dans la civilisation, Freud
Comment peut-on relier le Moi Idéal et le complexe d’Œdipe ?
« Il n’est pas bon d’être tellement aimé si jeune, si tôt. Ça vous donne de mauvaises habitudes...Avec l’amour maternel, la vie vous fait à l’aube une promesse qu’elle ne tient jamais. Après cela, chaque fois qu’une femme vous serre dans ses bras et vous serre sur son cœur, ce ne sont plus que des condoléances. On revient toujours gueuler sur la tombe de sa mère comme un chien abandonné. Plus jamais, plus jamais, plus jamais.... » Romain Gary